Il y a une particularité berlinoise que vous croiserez plus d’une fois en ville et qui reste un temple du pouvoir d’achat : les magasins Spätkauf.
Pour faire vos courses en toute sérénité, je vous conseille de lire cet article !
À vos caddies !
Spätkauf : sommaire de l’article
Spätkauf : en bref
Les Spätkauf sont une spécialité berlinoise. Il y en a environ un millier à Berlin, la plupart dans le centre-ville.
Ils permettent aux habitants de se procurer les produits de première nécessité lorsque la plupart des autres magasins ont déjà fermé.
Sur les étagères et le sol d’un Spätkauf, on trouve des piles :
- De boissons
- De sucreries
- De tabac
- De magazines
Le terme « Späti » est un diminutif du mot « Spätkauf », qui dérive lui-même des « Spätverkaufstellen » de l’ancienne RDA.
Après la dissolution de la RDA, le terme est également devenu courant à Berlin-Ouest.
Une part importante de la culture de Berlin
Un « Späti » peut être à la fois :
- Un supermarché
- Un cybercafé
- Une boulangerie
- Une pharmacie
- Un bureau de poste
- Une boutique de souvenirs.
Il sert ses clients non seulement après le travail, mais aussi pendant les vacances et les week-ends.
Les propriétaires connaissent leurs habitués par leur nom ou leur visage et savent toujours ce qui se passe dans le quartier.
De la buvette mobile au Spätkauf
Le kiosque est apparu dans les rues de Berlin en 1859, presque en même temps que la bouteille d’eau minérale.
Il s’agissait d’une « buvette mobile », conçue par Martin Gropius et introduite par la police berlinoise pour lutter contre l’alcoolisme croissant.
À l’époque, les ouvriers buvaient principalement du schnaps et de la bière, car l’eau du robinet berlinois était dangereuse pour leur santé.
En outre, la consommation d’alcool était encouragée par les propriétaires d’usine par le biais de ce que l’on appelle les « dons de schnaps ».
Au début, seule de l’eau minérale en bouteille était disponible, mais l’offre s’est rapidement élargie aux boissons non alcoolisées, aux sucreries, aux magazines, au tabac et, un peu plus tard, à l’alcool.
Une réglementation plus moderne
De nos jours, les avis divergent sur ce qui devrait être autorisé à être vendu dans un Späti. La loi berlinoise sur l’ouverture des magasins établit une distinction entre deux types de détaillants, auxquels appartiennent également les Spätkauf.
Les Spätis qui vendent exclusivement des articles dits touristiques, tels que des souvenirs, des plans de ville, des produits du tabac, des crèmes solaires, sont autorisés à ouvrir le dimanche et les jours fériés de 13 heures à 20 heures.
De 7 heures à 16 heures, seuls les magasins proposant des produits de première nécessité pour la population en général, comme les fleurs et les plantes, les journaux et les magazines, les produits de boulangerie et le lait, sont autorisés à ouvrir.
Les magasins de fin de soirée qui mélangent ces deux types d’assortiment doivent rester fermés en conséquence, tout comme les supermarchés et les pharmacies.
Cependant, les idées ne manquent pas pour préserver les heures d’ouverture autrefois très généreuses.
Vous l’aurez compris, les Spätkauf sont au cœur de Berlin et proposent des lieux uniques aux touristes comme aux locaux.
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